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Nous souhaitons mettre en place une plateforme grâce à laquelle les agriculteurs pourront dialoguer, échanger leurs points de vue, leurs conseils, leurs informations diverses.
Cette plateforme n'est pas dédiée uniquement aux agriculteurs, et les particuliers pourront également intervenir.
Cet espace sera bientôt disponible !
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1846 : début de la mondialisation des échanges agricoles
1880 : première crise mondiale de surproduction agricole
1929 : départ de la crise agricole et économique aux Etats-Unis
1940 : défaite, occupation, restrictions alimentaires, résistances rurales
A la fin de la Seconde guerre mondiale, la France n’a pas l’autonomie alimentaire nécessaire. L’agriculture est à reconstruire et moderniser, il faut investir dans ce domaine. La France ayant perdu son statut de puissance mondiale, comme d’autres pays européens, les Etats-Unis s’imposent. Avec le plan Marshall ils favorisent la politique agricole et la naissance de l’Union Européenne. L’Europe de l’ouest imite alors le système américain réalisé par Rossevelt après la crise de 1929 et développe ainsi son industrie agroalimentaire (techniques américaines, chercheurs européens). Si cette politique n’a pas été entièrement satisfaisante, elle a permis un consensus européen et l’autosuffisance alimentaire.
1945 – 1962 : Vers l’autosuffisance alimentaire
1945 : 1/3 de la population active est agricole en France
1943-1946 : loi sur le statut du fermage. Mise en place pour aider les petits exploitants, elle a finalement profité au plus grands.
1947 : plan Marshall et début de la guerre froide
1954 : mise en place des cotisations sociales (assurance maladie et retraite) pour les agriculteurs.
1960 : création des Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural (SAFER) pour l’aménagement du foncier. Cela limite le droit de propriété et favorise l’usage agricole du territoire, ainsi que l’installation des jeunes.
1962 : création des Groupements Agricoles d’Exploitation Commun (GAEC), qui sont des groupements de producteurs pour la commercialisation des produits.
1962 – Aujourd’hui : du marché national au marché européen
1962 : création de la Politique Agricole Commune (PAC) dont les objectifs principaux sont : augmenter la productivité agricole ; augmenter le niveau de vie de la population agricole (prix intérieurs élevés et protection aux frontières pour éviter la concurrence étrangère et la préférence communautaire) ; garantir la sécurité alimentaire (pour l’auto-suffisance)
1972 : mesures pour moderniser l'agriculture, la formation professionnelle des agriculteurs et les aides à l'installation.
1975 : premier programme d'assistance pour les régions de montagne.
1979 : les agriculteurs sont obligés de payer une taxe en cas d'importante surproduction dans le secteur laitier.
1984 : instauration d'un contrôle quantitatif des productions excédentaires, avec la mise en place de "quotas laitiers" (droits à produire), et de "quantités maximales garanties" (le dépassement de quota, pour les céréales, est autorisé mais taxé).
1989 : embargo uropéen sur l'importation de boeuf aux hormones.
1990 : première directive sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Tous les aliments agricoles transgéniques non transformés doivent être étiquetés "OGM".
1992 : modification importante de la politique de soutien par la baisse des prix garantis, qui se rapprochent du niveau des cours mondiaux. En compensation, les agriculteurs touchent des subventions directes + première orientation vers une politique de l'environnement avec l'instauration de mesures agro-environnementales en cofinancement avec les États membres.
1999 : à partir du 1er juillet 2002, instauration d'un "filet de sécurité" qui se déclenche si le prix du boeuf descend en dessous de 1.560 euros par tonne dans un Etat. Le régime des quotas pour le lait est prorogé jusqu'en 2006.
2001 : adoption d'une nouvelle législation sur les OGM fixant un cadre pour la traçabilité et l'étiquetage des OGM, mais la question divise les pays de l'UE.
2003 : Accords de Luxembourg menés par le commissaire européen, Franz Fischler. Pour se mettre en conformité avec les prescriptions de l'OMC, la nouvelle PAC introduit le découplage des aides. C’est-à-dire que les primes perçues ne sont plus liées aux productions de l'exploitation mais à une référence historique (calculée en faisant la moyenne des primes perçues sur 3 années de référence). Cette réforme prévoit également la diminution progressive des restitutions à l'exportation. Enfin, cette nouvelle PAC introduit la notion de conditionnalité, les aides découplées sont versées à la condition que l'agriculteur respecte les bonnes conditions agricoles et environnementales ainsi que le bien-être animal.
2013 : Accord instituant le budget de la PAC pour la période 2014-2020 (légèrement en baisse), et les modalités (avec variations nationales) pour la période 2015-2020.
Plus d'informations : "Les Paysans - 60 ans de révolution", le documentaire
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- 3% de la population active est agricole (contre 30% en 1945) ;
- Les exportations agricoles sont supérieures d’environ 40% à nos importations, soit un solde positif de plus de 9 millions d’euros ;
- Les prix des terres agricoles françaises sont les plus bas d’Europe ;
- 2/3 de la superficie agricole française sont des terres exploitées en fermage (chiffre parmi les plus importants d’Europe) ;
- La surface moyenne d’exploitation est de 70 hectares ;
- L’agriculture française représente 18% de l’agriculture européenne (numéro 1) ;
- L’activité agricole représente 3,5% du PIB français en 2008, soit 66,8 milliards d’euros (contre 7% en 1980) ;
- Les cultures et l'élevage occupent près de 60% du territoire français ;
- La France est la 1ère puissance agricole de l'Union Européenne (1er pays producteur de céréales, de sucre, de viande de bœuf de l'Union Européenne) ;
- La France est le 1er producteur au monde de vin, en concurrence avec l'Italie et l'Espagne ;
- La France est aussi 3ème producteur de lait ;
- La France est 5ème producteur de céréales ;
- La plupart de ses productions sont transformées par des industries agroalimentaires (l'industrie agroalimentaire transforme des produits vivants élevés, des plantes ou des fruits cultivés en produits alimentaires finis).
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Découvrez ici le profil des agriculteurs que nous avons déjà rencontrés en Bretagne,
Bientôt en ligne !
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AB : Agriculture biologique
AC : Agriculture conventionnelle
AMAP : Association pour le maintien de l’agriculture paysanne
CBPA : Code de bonne pratiques agricoles
CTE : Contrat territorial d’exploitation
FEADER : Fonds européen agricole pour le développement rural
IAA : Industrie Agroalimentaire
IFT : Indice de fréquence de traitement
ITAB : Institut technique de l’agriculture biologique
FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
FNAB : Fédération Nationale d’Agriculture Biologique
FAO : Food & agriculture organisation
FARRE : Forum de l'Agriculture Raisonnée Respectueuse de l'Environnement
GAEC : Groupements Agricoles d'Exploitation Commun
MAE : Mesures agro environnementales
OMS : Organisation mondiale de la santé
OTPA : Observatoire Territorial des Pratiques Agricoles
PAC : Politique agricole commune
PAEN : Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels
périurbains
PDRH : Programme de développement rural hexagonal
RNTA : Réseau National de Toxicovigilance en Agriculture
SAU : Surface agricole utilisée
SCOT : Schéma de cohérence territoriale
SAFER : Société d’aménagement foncier et d’établissement rural
ZAP : Zones agricoles protégées
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