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    REALISER LE PORTRAIT DE LA NOUVELLE GENERATION D'AGRICULTEURS

     

     

    Troisième exportateur mondial, la France compte également parmi les plus grands producteurs agricoles dans le monde. Plus qu'une simple filière, l'agriculture fait partie intégrante de la tradition, de la culture et des paysages de notre pays : deux millions de français occupent aujourd'hui un emploi permanent dans une exploitation et plus d’un tiers du territoire français est exploité par l’agriculture. 

     

    L’agriculture française s'est orientée vers une production intensive depuis plusieurs décennies. Elle a connu de fortes mutations afin de suivre l'évolution d'une société confrontée à de nouveaux enjeux : mise en concurrence mondiale, impératifs de coût et de productivité (mécanisation, remembrement...). Le 'paysan' d'antan est devenu peu à peu un chef d'entreprise à part entière, à la tête d'une 'industrie agricole'.

     

    Face aux nouvelles habitudes de consommation (bio, coopératives, made in France, ...) mais aussi à l'appauvrissement du sol qu'entraîne la production intensive, une agriculture française soucieuse du consommateur, de la qualité de ses produits, de la vitalité des territoires ruraux et de son impact sur l'environnement, se développe. A coté du modèle productiviste se développe, depuis plusieurs années déjà, un modèle alternatif.

     

     

    Et les jeunes dans tous ça ? Un chef d’exploitation sur quatre a moins de 40 ans ! 

    Alors qu'hier la ferme se transmettait de façon quasi-systématique de père en fils, ces agriculteurs ont bien souvent choisi fièrement leur vocation : un jeune agriculteur sur trois n’a pas de parents agriculteurs. Les femmes sont également plus nombreuses : 20% des agriculteurs nouvellement installés sont des agricultrices. 

     

    Ces jeunes agriculteurs, en rupture avec leurs "pères", s'orientent de plus en plus vers une agriculture de qualité. Quelle que soit l'agriculture qu'ils pratiquent (conventionnelle, biologique, raisonnable, intensive, alternative...), ils ont connaissance des conséquences agricoles de ces dernières décennies. 

     

     

    Notre envie de travailler sur les jeunes agriculteurs en France est partie de tout cela. Nous souhaitons parler de cette jeunesse qui doit faire des choix aujourd'hui car les terres agricoles s'amenuisent par l'urbanisation et s'appauvrissent par l'utilisation massive de pesticides. Nous souhaitons visiter différentes exploitations, discuter de leur méthode de production, connaître leur point de vue sur l'agriculture française et la position qu'elle doit adopter aujourd'hui selon eux. Nous souhaitons en somme raconter l'histoire de cette génération d'agriculteurs, leurs difficultés, leurs réussites, leurs interrogations, leurs préoccupations, les enjeux auxquels ils font face.

     

    Nous souhaitons ainsi aller à la rencontre de jeunes agriculteurs évoluant tant dans des exploitations intensives que dans des exploitations biologiques et alternatives, qu’ils s’agissent d’exploitations de cultures ou d’élevages. Chaque reportage sera réalisé sur le même modèle : une interview vidéo de chaque agriculteur, dans son environnement privé, un reportage photographique de son travail et de son environnement, des prises de sons de dialogues ou d’ambiance, et ce dans le but de réaliser un web-documentaire présentant ces jeunes agriculteurs de diverses régions de France.

     

    Notre objectif à long terme est de favoriser les échanges, tant avec le grand public qu’avec le monde agricole.
    Nous sommes quatre photographes et c'est donc essentiellement par l'image que nous souhaitons exposer une série de reportages chez ces jeunes qui représentent « l'agriculteur 2.0 ».


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  • AB : Agriculture biologique

    AC : Agriculture conventionnelle

    AMAP : Association pour le maintien de l’agriculture paysanne

    CBPA : Code de bonne pratiques agricoles

    CTE : Contrat territorial d’exploitation

    FEADER : Fonds européen agricole pour le développement rural

    IAA : Industrie Agroalimentaire

    IFT : Indice de fréquence de traitement

    ITAB : Institut technique de l’agriculture biologique

    FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

    FNAB : Fédération Nationale d’Agriculture Biologique

    FAO : Food & agriculture organisation

    FARRE : Forum de l'Agriculture Raisonnée Respectueuse de l'Environnement

    GAEC : Groupements Agricoles d'Exploitation Commun 

    MAE : Mesures agro environnementales

    OMS : Organisation mondiale de la santé

    OTPA : Observatoire Territorial des Pratiques Agricoles

    PAC : Politique agricole commune

    PAEN : Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels

    périurbains

    PDRH : Programme de développement rural hexagonal 

    RNTA : Réseau National de Toxicovigilance en Agriculture

    SAU : Surface agricole utilisée

    SCOT : Schéma de cohérence territoriale

    SAFER : Société d’aménagement foncier et d’établissement rural

    ZAP : Zones agricoles protégées


  • Article en construction...

    Agrosystème : C’est un écosystème créé par l'exercice de l'agriculture (cultures, élevage, échanges de produits, ...). Un agrosystème est contrôlé en permanence par l'homme. Ce sont des écosystèmes totalement artificiels où le temps de renouvellement de la biomasse est extrêmement court.

    Agraire : Désigne tout ce qui concerne les modes de culture ou les plantes cultivées.

    Agrochimie : L'agrochimie désigne l'ensemble des activités de l'industrie chimique qui fournit des produits pour l'agriculture : engrais chimiques, pesticides, fongicides, ...

    Agronomie : L'Agronomie désigne l'étude scientifique des problèmes (physiques, chimiques, biologiques) que pose la pratique de l'agriculture. Cela vient des mots grecs agros (champ) et nomos (loi).

    Biopesticides : Sémantiquement, biopesticide est formé de ''pesticides'' qui veut dire ''tuer les pestes'' et du préfixe ''bios'' qui signifie ''vie'' en grec. Les biopesticides s’inscrivent dans la lutte contre les organismes fléaux et sont basés sur l’utilisation d’agents ou facteurs liés à la vie. Un biopesticide se définit comme tout produit de protection des plantes à base d’organismes vivants ou substances, d’origine naturelle c’est-à-dire issus de la co-évolution des espèces et qui ne sont donc pas issus de la chimie, dont l’utilisation pour le contrôle d’organismes fléaux ou bio-aggresseurs, est préconisée pour un meilleur respect des biocénoses et de l’environnement. Les biopesticides présentent plusieurs avantages écologiques : biodégradabilité, sélectivité de leur activité et diminution des effets non intentionnels sur les espèces non cibles, diminution des résistances pour certains d’entre eux.

    Engrais : Substances apportées au sol en vue de fournir aux plantes les nutriments dont elles ont besoin.
    Arrêté du 3 mai 2002 (JO du 5 mai 2002) : Est considéré comme engrais à base de nitrate d'ammonium et à forte teneur en azote, tout engrais contenant plus de 28 % en masse d'azote provenant du nitrate d'ammonium. Interdiction de certains engrais NK à forte teneur en azote et contenant du chlore

    OGM : Un Organisme Génétiquement Modifié (OGM) est un organisme animal ou végétal dont l'homme a modifié le patrimoine génétique afin d'en optimiser l'exploitation. Les nouveaux gènes introduits provoquent la production de protéines. Un végétal peut-être génétiquement modifié afin de lui faire fabriquer les substances qui repousseront les insectes parasites. Un animal peut de ce fait synthétiser des protéines non nécessaires à sa survie, mais qui seront utilisées par l'homme à des fins industrielles. Au sens de la loi, Organismes génétiquement modifiés (OGM), désigne toute entité biologique non cellulaire, cellulaire ou multicellulaire, capable de se reproduire ou de transférer du matériel génétique, et dont les caractéristiques ont été modifiées autrement que par multiplication ou recombinaison naturelle. 

    Pesticide : C'est une substance chimique de synthèse principalement utilisée par l'agriculture pour détruire les êtres nuisibles pour les cultures : champignons, insectes, bactéries, herbes, ... Environ 350 pesticides différents (herbicide, insecticide, fongicide, nématicide, …) sont connus pour être utilisés dans la Communauté Européenne aujourd'hui.
    Mal utilisés (en terme de quantités) et en raison de leur faible pouvoir de dégradation, les pesticides peuvent s'accumuler dans la chaîne alimentaire et/ou contaminer les milieux naturels, c’est la bio-accumulation.
    Les pesticides organiques sont en général classés en trois grands groupes : Organochloré, Organophosphoré et Carbamate et il y a de multiples familles. Le mot « pesticide » englobe des molécules d'usage vétérinaire, des molécules pour la protection des bois ou utilisés dans les peintures. 

    Produit phytosanitaire : Ce sont les produits utilisés pour protéger ou soigner les végétaux regroupés en plusieurs classes. Une faible partie des Produits phytosanitaires est absorbée par les plantes et le reste est stocké dans le sol où il y aura une dégradation plus ou moins longue en divers produits plus ou moins inoffensifs. 

    Produit phytopharmaceutique : Les produits phytopharmaceutiques désignent les substances actives et les préparations contenant une ou plusieurs substances actives qui sont présentées sous la forme dans laquelle elles sont livrées à l'utilisateur et qui sont destinées à : protéger les végétaux ou les produits végétaux contre tous les organismes nuisibles ou à prévenir leur action, pour autant que ces substances ou préparations ne soient pas autrement définies ci-après ; exercer une action sur les processus vitaux des végétaux, pour autant qu'il ne s'agisse pas de substances nutritives (par exemple, les régulateurs de croissance) ; assurer la conservation des produits végétaux, pour autant que ces substances ou produits ne fassent pas l'objet de dispositions particulières du Conseil ou de la Commission concernant les agents conservateurs ; détruire les végétaux indésirables ; détruire les parties de végétaux, freiner ou prévenir une croissance indésirable des végétaux. 
    Dans le droit français, le décret n° 94-359 du 5 mai 1994 relatif au contrôle des produits phytopharmaceutiques donne une définition similaire, mais il prévoie aussi la possibilité d'avoir dans l'avenir des produits phytopharmaceutiques contenant des OGM. Le décret précise que l’on « entend par produit phytopharmaceutique, les substances, les préparations contenant une ou plusieurs substances actives et les produits composés en tout ou partie d'organismes génétiquement modifiés présentés sous la forme dans laquelle ils sont livrés à l'utilisateur, destinés à Protéger les végétaux ou les produits végétaux contre tous les organismes nuisibles ou à prévenir leur action, pour autant que ces substances ou préparations ne sont pas autrement définies ci-après; b) Exercer une action sur les processus vitaux des végétaux, pour autant qu'il ne s'agit pas de substances nutritives (par exemple, les régulateurs de croissance); c) Assurer la conservation des produits végétaux, pour autant que ces substances ou produits ne font pas l'objet de dispositions particulières du Conseil ou de la Commission des Communautés européennes concernant les agents conservateurs; d) Détruire les végétaux indésirables; e) Ou détruire des parties de végétaux, freiner ou prévenir une croissance indésirable des végétaux. ».
    Les termes de pesticide, produit phytosanitaire sont de plus en plus utilisés en remplacement de produit phytopharmaceutique.


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